Mon “Nomad Trifecta” : Histoire de Calendrier (2021)

Je vous ai récemment parlé de ce projet un peu fou que j’ai.

Oui – c’est mon “Nomad Trifecta” à moi… basé autour de trois endroits : l’ile de la Reunion, la France et bien sur la Canada.

En ce moment, c’est ce dont je rêve : diviser mon temps entre ces trois endroits là !

Les frontières étant pour le moment bien fermées – et en attendant la mise en place de ce “passeport sanitaire” qui pourrait tout décoincer- je rêve aux différents scénarios possibles… en essayant de me faire un petit calendrier !

Les possibilités sont quasi-infinies sur le papier… mais je dois quand même prendre en compte ici quelques petites subtilités !

Le plus simple : diviser l’année en 3 ?

Trois bases différentes, entre lesquelles nous passerions notre temps de façon égale…

Cela correspondrait à passer 4 mois partout en fait…

4 mois en France, 4 mois sur l’île de la Réunion, 4 mois au Canada…

Aucun doute : cela me plairait !

Mais, dans ma situation, cette option là n’est pas quelque chose que je peux considérer.

Car il y a en effet la règle des 183 jours à respecter !

Celle-ci touche à la résidence fiscale.

Si je suis domicilié plus de 6 mois en France, j’y deviens résident fiscal

Et voilà un terme qui clairement, ne me fait pas rêver !

Comme la Réunion, c’est la France (juste au cas où vous en doutiez 🙂 ), dans cette configuration cela reviendrait à passer en fait 8 mois en France contre 4 au Canada…

Ce qui voudrait dire que je devrai payer des impôts en France… mais dans le même temps, je suis imposé à la source au Canada ?!?!?

Rien que de l’écrire, ça me semble TRÈS compliqué… et voilà quelque chose que je n’ai vraiment pas envie de creuser 🙂

Les Vacances Scolaires : Un Facteur Déterminant

Il y a un autre élément- et non des moindres – à prendre en compte dans ma situation.

Les enfants sont en âge scolaire…

Et même si le “home schooling” (=enseignement à la maison) est très populaire au Canada, ce n’est pas forcément quelque chose que nous nous voyons faire à plein temps !

Je suis prêt à parier que les enfants eux mêmes ne seraient pas d’accord avec çà !

Mais leur éducation, c’est bien évidemment un élément important… et pour que ce projet devienne une réalité, il nous faut une solution dans ce domaine, clairement !

C’est la raison pour laquelle j’ai lu ce livre, “Word Schooling”, qui décrit en quelque sorte toutes les options qui existent en matière d’éducation pour les familles “aspirant nomades” !

Il y avait là beaucoup d’idées nouvelles pour moi, beaucoup de concepts sur ce que le système éducatif devrait être- ou pas…

Et au milieu de tout ça, j’ai trouvé ce concept là : “The Settled GlobeTrotter” – ou “le Globe-trotter établi”- je pense que je traduirai ça comme ça.

L’idée est très simple : on a une résidence principale où les enfants sont scolarisés, que l’on quitte occasionnellement pour voyager…

La durée de ces voyages est très variable, parfois plus d’une année.

Mais si celle-ci est courte, tout de suite, c’est quelque chose de plus facile à négocier !

Car j’ai déjà vu des gens faire cela au Canada : si les enfants doivent s’absenter durant l’année scolaire, on prévient l’école… et on essaie en quelque sorte de s’arranger avec eux.

Certains professeurs accepteront de donner des exercices à faire pendant l’absence.

D’autres se contenteront de dire, pour ne pas accumuler de retard, ce sur quoi les enfants devraient travailler…

Et en librairie et sur Amazon, il est possible d’acheter des livres qui reprennent tout le programme de l’année.

Donc clairement : à ce niveau là, c’est possible de s’organiser.

Le tout est d’essayer de faire en sorte que l’absence ne soit pas de trop longue durée…

Et c’est là où il faudra capitaliser sur le calendrier des vacances scolaires !

Le calendrier scolaire en Ontario

Et ce calendrier mérite qu’on s’y attarde… car il est TRÈS différent du calendrier français!

– Les enfants démarrent leur année debut septembre… et sont ensuite en classe… jusqu’à fin décembre !

Oui – ici, les “vacances de la Toussaint”, c’est un concept complètement étranger !

– Le premier break de l’année arrive donc à Noël pour nos écoliers ; et ici, c’est similaire à ce que l’on retrouve en Europe, avec deux petites semaines octroyées.

– Reprise ensuite début janvier… et les vacances suivantes arriveront au “March Break”.

Comme vous pouvez le voir déjà il n’y a pas de vacances en février.

Et le “March Break” (ou “semaine de relâche” au Québec) correspond à UNE semaine (pas deux !) de vacances scolaires au mois de Mars.

La date varie d’ailleurs en fonction des provinces – mais c’est généralement à ce moment là (hors pandémie bien sûr) qu’on essaie d’échapper à l’hiver en prenant l’avion pour aller au soleil.

– Une fois le “March Break” terminé, on reprend les cours…. jusqu’à la fin juin, qui clôturera également l’année !

Pas de vacances de Pâques comme vous pouvez le constater !

La première chose que vous constatez sans doute, c’est qu’il y a BEAUCOUP MOINS de vacances scolaires au Canada par rapport à la France.

C’est sans doute une des raisons pour laquelle – en Ontario tout du moins – les professeurs sont généralement plus flexibles sur les absences (bon je dis ça, mais c’est surtout vrai pour ceux que j’ai jusqu’à maintenant rencontré- je suis sûr qu’il y a des cas particuliers 🙂 ).

Mon “Nomad Trifecta” : comment je compte le planifier

Sur cette base, voilà à quoi pourrait pour le coup ressembler mon calendrier :

De Début Septembre à Fin Décembre : nous sommes au Canada.

Avantages : nous pourrons célébrer Halloween ici – un “must” pour moi.

Inconvénients : pas de Noël blanc, et nous laisserons derrière nous cet esprit des fêtes que j’aime tant et qui est quand même ici je trouve plus présent.

Vacances de Noël: idéalement, nous sommes à la Réunion.

Avantages : nous pourrons profiter de l’été austral, les enfants pourront voir les flamboyants… et cueillir des letchis, des VRAIS letchis, directement sur l’arbre… Ça n’a pas de prix ça je pense !

Inconvénients : prendre 4 billets d’avion pour la Réunion pour les fêtes… il faudra budgéter ça correctement car les prix seront au plafond !!!

Et un point à prendre en compte ici, c’est que c’est un très long voyage pour regagner la Réunion depuis le Canada. Il faut compter presque deux jours, à l’aller comme au retour…

C’est là où discuter avec l’école sera important : car en partant une semaine avant les vacances de Noël, et en rentrant une semaine après… et bien cela permet de passer 4 semaines sur ce petit paradis au milieu de l’océan… ce qui rend tout de suite le voyage beaucoup plus intéressant !

– Fin des Vacances de Noël jusqu’au March Break : retour au Canada

Avantages : la scolarité des enfants n’est pas perturbée.

Inconvenients : au Canada, c’est l’hiver, la période la plus froide et clairement la moins excitante de l’année…

March Break : vacances en Amérique du Nord

Avantages : il y a de nombreuses destinations soleil et il nous reste tellement de choses encore que nous voulons visiter.

Inconvenients : il n’y en a pas vraiment ici, si ce n’est que là encore, il faudrait s’y prendre à l’avance pour tout planifier.

Après le March Break et jusqu’à fin juin : retour au Canada.

Avantages : les enfants finissent leur année…

– De fin juin à debut septembre : direction la France pour y passer l’été!

Avantage : pour être dans l’Hexagone et visiter l’Europe, c’est la meilleure période de l’année.

Inconvenient : nous manquons alors l’été au Canada… dommage car c’est à ce moment là qu’on peut le plus en profiter !

Je trouve cela pas trop mal… en tout cas sur le papier.

Bien évidemment, il faudrait que cela reste dynamique et pas figé ! Nous pourrions très bien parfois envisager passer les vacances de Noël en France et rentrer à la Réunion pour les vacances d’été.

Voir même essayer d’étendre notre March Break pour gagner l’Europe à ce moment-là, et rester au Canada l’été.

Comme dit plus tôt, les possibilités sont quasi-infinies, pas vrai ?

Alors tout ça reste encore du domaine du rêve.

Il y a beaucoup de “si” avec la pandémie actuelle, et je ne parle même pas de l’aspect financier. C’est clairement quelque chose qu’il faudra travailler !

Mais comme je viens de l’écrire, ça laisse rêveur sur le papier !

Et en ce moment, je trouve que ce n’est pas un luxe de rêver!

Et personnellement ça me motive à en faire une réalité !

Et vous cher lecteur – si vous viviez au Canada et que vous en aviez la possibilité, quel serait votre “Nomad Trifecta” et comment est-ce que vous l’organiseriez ?

Dans les commentaires, dites-moi ce que vous en pensez !

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